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導引Dao Yin
4 mars 2009

Confucius et wushu

Quelques extraits des Entretiens de Confucius, dans la traduction de Anne Cheng, collection Points Sagesse, et pouvant être interprétés dans le cadre de la pratique du wushu.

II.4. Le Maître dit : A quinze ans, je résolus d’apprendre. A trente ans, je m’affermis dans la Voie. A quarante ans, je n’éprouvais plus aucun doute. A cinquante ans, je connaissais les décrets du Ciel. A soixante ans, j’avais un discernement parfait. A soixante-dix ans, j’agissais en toute liberté, sans pour autant transgresser aucune règle.

II.11. Le Maître dit : Le bon maître est celui qui, tout en répétant l’ancien, est capable d’y trouver du nouveau.

II.15. Le Maître dit : Etudier sans réfléchir est vain ; méditer sans étudier est périlleux.

III.7. Le Maître dit : De vrais hommes de bien ne cherchent pas la compétition. Même dans un tournoi de tir à l’arc, ils se saluent et se cèdent mutuellement le passage au moment de monter dans la salle ; après le tournoi, tout le monde boit à la santé du vainqueur. Jusque dans la compétition, l’homme de bien reste un homme de bien.

III.16. Le Maître dit : Les Anciens avaient raison : « Au tir à l’arc, quelle vanité de vouloir transpercer la cible ! Il y en aura toujours de plus forts que toi. Ce qui importe, c’est la rectitude du geste. »

III.17. Zigong aurait bien voulu en finir avec cette coutume désuète de sacrifier une brebis à chaque nouvelle lune. Le Maître lui dit : Toi, mon ami, tu tiens à ta brebis ; moi, je tiens au rituel.

V.13. Quand il vient d’apprendre un précepte, Zilu n’a rien de plus pressé que de le mettre en pratique, et tant qu’il n’y est pas parvenu, sa seule crainte est de s’en voir enseigner un nouveau.

VI.16. Le Maître dit : Nature qui l’emporte sur culture est fruste, culture qui l’emporte sur nature est pédante. Seule leur combinaison harmonieuse donne l’homme de bien.

VI.25. Le Maître dit : L’homme de bien qui, tout en élargissant sans cesse ses connaissances, est capable de les ordonner par le rituel ne saurait trahir la Voie.

VII.2. Le Maître dit : Se pénétrer, en les méditant, des choses connues, apprendre sans cesse du nouveau et enseigner sans relâche : cela du moins, l’ai-je fait ?

IX.21. Le Maître dit : Il est de jeunes pousses destinées à ne jamais fleurir, il en est d’autres qui fleurissent mais ne portent jamais de fruits.

IX.29. Le Maître dit : Il est des personnes avec qui on peut étudier, mais non tendre vers la Voie ; d’autres avec qui on peut tendre vers la Voie, mais non s’affermir dans le rituel ; d’autres encore avec qui on peut s’affermir dans le rituel, mais non acquérir le discernement.

XII.5. [...] Entre les Quatre Mers, tous les hommes sont frères.

XIII.1.

Zilu : Qu’est-ce que gouverner ?

Le Maître : Montrer l’exemple, l’exemple du travail.

Zilu : Quoi encore ?

Le Maître : Ne jamais s’en lasser.

XIII.17. [...] Le Maître dit : Ne précipite pas les choses, ne t’arrête pas aux petits gains. Qui veut précipiter les choses n’atteint pas son but ; qui s’arrête aux petits gains ne peut résoudre les grands problèmes.

XV.29. Le Maître dit : Commettre une faute et ne pas s’en corriger, c’est là la vraie faute !

XIX.5. Zixia dit : Etre conscient de jour en jour des lacunes à combler, et capable d’un mois à l’autre de conserver son acquis, c’est ce qui s’appelle aimer l’étude !

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